« Disparitions », photographies de Bernard Chevalier, texte de Didier Blonde

« Disparitions », photographies de Bernard Chevalier, texte de Didier Blonde

19,00 

« Disparitions » , photographies de Bernard Chevalier, texte de Didier Blonde

Format 19 x 30 cm, 16 pages
ISBN :
978-2-908092-70-7

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La Pionnière, revue. Hors-série n°2.
« Disparitions » : photographies de Bernard Chevalier, texte de Didier Blonde

Format 19 x 30 cm, 16 pages
ISBN :
978-2-908092-70-7

Tirage courant : 19,00 €

Il a été réalisé un tirage de tête limité à 10 exemplaires accompagnés d’une photographie originale numérotée et signée de Bernard Chevalier : 145, 00 €

 

Du même auteur aux Éditions La Pionnière :

« Le lieu du crime » : voir ici.
« Répertoire des domiciles parisiens de quelques personnages fictifs de la littérature » : voir ici.

De formation philosophique et littéraire, Bernard Chevalier pratique la photographie depuis bien avant le numérique et expose depuis 2008 en parallèle à une activité de journaliste conseil. Son travail a jusqu’ici questionné principalement la relation de l’homme avec la scène urbaine : le passant est saisi en figurant anonyme de la Ville fantasmée comme un pur et monumental décor de théâtre. Son film-photographique « Les marcheurs » repose cette logique de dépersonnalisation et tend à faire naître le collectif de l’individuel.

travers sa série « Le musée revisité », Bernard Chevalier propose une lecture décalée et décontractée des hauts lieux de l’urbanité que sont les musées. Depuis 2013, il arpente les cimetières, ces villes des morts, à la recherche de portraits de disparus en voie de disparition : des Vanités en quelque sorte qui revisitent à leur façon la tradition du portrait photographique.

Didier Blonde s’intéresse principalement aux héros masqués du roman populaire (Rocambole, Arsène Lupin, Fantômas), aux figurants ou aux acteurs oubliés du cinéma muet (Suzanne Grandais, Musidora, Ivan Mosjoukine). Didier Blonde vit au milieu des fantômes comme nous autres parmi nos voisins de bureau. Dans un Paris peuplé de fantômes dont il dresse la cartographie, il se livre à des enquêtes quasi policières autour de figures de disparus – célèbres (Baudelaire), anonymes (L’Inconnue de la Seine) ou fictifs (les héros de romans parisiens). Il nous en ramène des livres délicats, légèrement sulfureux, desquels nous ressortons troublés comme d’une séance de tables tournantes. Motif récurrent de ses livres, l’adresse est le lieu privilégié de ses recherches où se croisent le réel et l’imaginaire.
Depuis son premier recueil de nouvelles, Didier Blonde nous entraîne, livre après livre, dans son univers onirique et mélancolique à la recherche des domiciles de ses héros de littérature. Paris lui est un inépuisable terrain de chasse aux rêves.