« Jean Le Gac, l’effraction douce » de Laurent Olivier

« Jean Le Gac, l’effraction douce » de Laurent Olivier

29,00 

Jean Le Gac, l’effraction douce
de Laurent Olivier (2009)

Format 16,5 x 21,5 cm, 96 pages
ISBN : 2-908092-52-2

Catalogue accompagnant l’exposition de Jean Le Gac au Musée des Tapisseries d’Aix-en-Provence.
Commissaire d’exposition : Evelyne Artaud.
Nombreuses reproductions en couleur : 29,00 €

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Jean Le Gac, l’effraction douce
de Laurent Olivier (2009)

Format 16,5 x 21,5 cm, 96 pages

Catalogue accompagnant l’exposition de Jean Le Gac au Musée des Tapisseries d’Aix-en-Provence.
Commissaire d’exposition : Evelyne Artaud.
Nombreuses reproductions en couleur : 29,00 €

Jean  Le Gac, passionné de littérature, en vient à proposer, d’abord dans de modestes cahiers juxtaposant photos et textes également allusifs, le récit des faits et gestes d’un peintre anonyme : ce matériel narratif l’autorise à se définir comme artiste-peintre, projetant ses problèmes, ses doutes et ses humeurs sur son double.
Présenté par Harald Szeemann à la « Documenta V » dans le cadre des Mythologies individuelles, Jean Le Gac est alors intégré dans un Narrative Art aux côtés de Boltanski, Messager ou Jochen Gerz.
Son travail rejoint progressivement la présentation classique de la peinture : photos et textes (eux-mêmes photographiés) s’organisent en panneaux encadrés, sans renoncer à l’aspect livresque (Le Peintre de Tamaris, 1989, Introduction aux œuvres d’un artiste dans mon genre, 1987).
Depuis 1981, il reproduit avec les techniques traditionnelles (fusain, pastels) des illustrations empruntées à la littérature populaire, qui permettent à son personnage de vivre de nouvelles aventures, toutes également stéréotypées, et complète ses images par des objets (machine à écrire, appareil photo, projecteur de cinéma) évocateurs d’une mise en scène ou d’une fiction qui n’en finit pas de mettre en abyme ses procédés : l’œuvre de Jean Le Gac s’élabore sur l’absence d’œuvre de son héros.
C’est donc à un long travail de représentation du peintre que se livre Le Gac et c’est le peintre à son tour qui va donner, par ses tribulations, sa réalité inaliénable et illimitée à la peinture.

Laurent Olivier est directeur du Musée d’archéologie nationale de Saint-Germain en Laye. Enseignant à l’université de Paris I, il effectue actuellement des fouilles sur le site des mines de sel de Marsal (Moselle).