« Les passants » de Arlette Farge (Tirage de tête)

« Les passants » de Arlette Farge (Tirage de tête)

80,00 

Les Passants

Arlette Farge

Parution : 2016

Format : 11 x 18 cm, 40 pages.

Tirage de tête à grandes marges, limité à 12 numérotés et signés par Arlette Farge.

EAN: N/A Catégories : ,
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Les Passants

Arlette Farge

Parution : 2016

Format : 11 x 18 cm, 40 pages.

Présentation du livre :

Un quartier de Paris, un rendez-vous, une lettre en lambeaux, un portrait, des passants sur un boulevard… autant de brefs tableaux, observés ou rêvés, moments presque ordinaires, graves, légers, drôles ou inquiétants, qui montrent l’attachement, l’exigeant et impérieux souci d’Arlette Farge – sereine ou impétueuse –, de retrouver la marque ténue, souvent perdue, de la beauté enfuie d’un monde défait. Et qui seule pourtant, au plus sombre du désarroi, pourrait restaurer l’impossible.

Biographie :

Après le lycée Hélène-Boucher à Paris, Arlette Farge fait des études de droit pour devenir juge des enfants, puis change d’optique et passe un DEA d’histoire du droit et des institutions. N’ayant pas de poste, elle part faire une thèse en 1969 à l’université de Cornell aux États-Unis où elle en présence des luttes des étudiants noirs pour leurs droits et du féminisme américain (en).
De retour en France, elle s’engage dans la préparation d’un doctorat d’histoire moderne sur Le vol d’aliment à Paris au XVIIIe siècle, soutenu en 1974 sous la direction de Robert Mandrou, disciple de Lucien Febvre pionnier de l’histoire des mentalités. Elle se spécialise alors dans l’étude des milieux les plus pauvres de la capitale, travail qui vient appuyer les travaux de la chaire de la Révolution française de la Sorbonne et par l’Institut d’histoire de la Révolution française, dirigé par Albert Soboul.
Arlette Farge rejoindra par la suite le courant d’histoire révisionniste de la Révolution française, créé à partir de 1975 à l’EHESS par François Furet.
Avec son équipe de recherche du « groupe d’histoire des femmes », elle travaille par la suite sur les thèmes des identités populaires au XVIIIe siècle, des relations hommes-femmes et de l’écriture de l’histoire.